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Résumés et synthèses
6 juin 2007

Réflexions sur les conditions

Cours de Mr Robberechts en 4ème

Chapitre 4 : Réflexions sur les conditions

de possibilité de l’existence humaine.

Sur base du livre « Le bébé est une personne, la fantastique histoire du nouveau né », MARTINO Bernard, J’ai lu.

L’enfant présent dans le ventre est déjà une personne. La naissance est une étape dans une vie qui a déjà commencé. L’enfant n’est pas un végétatif comme on le pensait avant. On a découvert que le bébé percevait des choses et qu’il pouvait s’en souvenir.

Lorsqu’on vit des évènements traumatisants qu’on ne comprend pas, cela peut provoquer des blocages. C’est aussi le cas chez les prénataux. L’entourage ne comprend pas ce blocage qui remonte à la vie prénatale. Mais si on met du sens sur ce qui a traumatisé, la personne peut comprendre et avancer. La parole est très importante, il faut mettre des mots sur ce qu’on ne comprend pas. De plus l’être humain a besoin d’un sens dans sa vie. Il faut en donner un à l’enfant qui vient de naître.  Peut-on considérer le fœtus comme un être humain ? En fait du point de vue biologique, il n’y a aucune différence entre un embryon animal ou un embryon humain. Il n’y a pas dé définition biologique. Ce qui les différencie c’est le désir (conscient ou inconscient), il s’agit là d’un point de vue métaphysique. Mais attention à ce désir ! Celui-ci peut être dangereux, sans désir et sans amour, la vie ne mérite pas d’être vécue pourtant trop d’amour tue l’amour. Le désir risque d’imposer son idéal. Et lorsque l’idéal affronte le réel, il peut y avoir déception et blocage. Un exemple : en amour, quand on croit avoir trouvé le prince charmant, on risque d’être déçu quand on apprend qui il est dans la vraie vie.

Il faut mettre des limites à notre amour. Un amour parental qui n’a pas de limite est un inceste. Le désir peut tuer, prenons pour exemple cette dame qui a tué sa fille croyant se suicider.

Elle n’avait pas fait de séparation entre elle et sa fille. Les enfants tués ou battus sont dans certains cas des enfants dont les parents attendent énormément. Les parents veulent que leurs enfants leur ressemblent le plus, ils mettent plein d’espoir en eux. Pour une bonne relation d’amour, il faut de l’attachement mais aussi du détachement.

L’haptonomie est l’étude de l’affectif du toucher. Avant la naissance de l’enfant, on peut apprendre, par le toucher, à s’en détacher et à s’y attacher. Le toucher représente la tendresse et l’affectivité. En touchant une personne, on le reconnaît en tant que tel.  Le toucher est une initiation de la relation avec un être. Cette relation modifie le corps, nous ne devons pas traitons notre corps comme un objet. Nous devons habiter notre corps. Notre corps n’est pas un objet, c’est notre réalité la plus intime. Si on est présent dans notre corps, on peut quasiment empêcher la douleur. La maman doit être décontractée physiquement et psychiquement, en effet, le bébé grandit dans le ventre et se construit dans la tête. L’accouchement est un traumatisme indispensable pour la mère et l’enfant.

Les êtres humains naissent prématurés, ils sont inaptes à la vie. Ils sont des êtres inadaptés et dépendants. Ceux qui s’occupent de l’être humain doivent reconstruire l’enveloppe présente lors de la grossesse par le toucher et les paroles. Il faut parler à l’enfant dès sa naissance afin qu’il comprenne et puisse réaliser une transition vers l’autonomie. Parler à quelqu’un, c’est le considérer comme un interlocuteur, un sujet, ce n’est pas un objet. Cela un effet protecteur sur l’interlocuteur et c’est vrai dans le cas de tout être humain.

Procurer une enveloppe protectrice est nécessaire à l’enfant. L’être humain ne supporte pas l’indifférence, il a besoin de paroles et de relations affectueuses.  Dans la vidéo, l’enfant est insécurisé et veut revenir en arrière, il veut revenir dans « sa bulle ». On préfère revenir en arrière qu’aller vers l’avant. Tout comme Julien qui voulait revenir en arrière et ne pas quitter le milieu qu’il a côtoyé pendant ses derniers mois. Un milieu environnant accueillant rassurera l’enfant et le poussera à aller de l’avant.  Il nous faut un milieu protecteur pour avancer. Le respect, la confiance de l’enfant lui permet de prouver ce qu’il sait faire et donne la force à la mère de devenir mère, d’être à la hauteur de son rôle.

Il faut apprendre à l’enfant à se détacher et toujours lui expliquer la situation même si on le pense trop jeune. Lorsqu’il se trouve face à quelque chose qu’il ne connaît pas, il est perdu. Dans la vidéo, John n’a pas de relation particulière avec les nurses qui l’entourent. Pourtant il a besoin de relation de qualité et non de quantité, ce qu’on lui donne. Les comportements de John sont très signifiants, ils sont plein de messages. Nous envoyons de multiples messages en permanence mais il y a rarement quelqu’un pour les percevoir et encore moins pour les comprendre.

L’interaction fantasmatique est l’influence qu’a la représentation imaginaire sur la relation entre deux personnes (voir plus haut).

Le bébé a besoin de contact humain. Pas seulement de nourriture, ce n’est pas un tube digestif. Il faut lui donner de la nourriture affective en plus de la nourriture nutritive. Dans les images que nous avons vu, il y avait un obstacle entre la mère et l’enfant : l’image qu’elle s’en faisait. Cette mère voulait une fille et le bébé étant un garçon s’est exclu lui-même.

L’accouchement a été très difficile. Les inquiétudes de la mère sont perçues par l’enfant qui veut essayer d’aider sa mère mais pas toujours par les bons moyens. Les obstacles ont été supprimés par la parole. Encore une fois, on constate que la parole est primordiale !

A la venue d’un enfant, on imagine toujours comment et ce qu’il sera. Dans le cas de la vidéo, la mère voulait une fille mais elle a un garçon. Elle a du réaliser le deuil de son fantasme pour que son garçon qui ne se sentait pas accepté et qui gardent les yeux fermés finissent par ouvrir les yeux. Lorsque la mère a fait le deuil de son enfant imaginaire, l’enfant réel se sent accepté. Si le deuil n’est pas fait, cela peut entraîner des blocages du côté des deux personnes en relation.

L’adoption de l’enfant par ses parents est très importante. L’enfant doit être reconnu pour ce qu’il est et par ce qu’on voudrait qu’il soit. Certaines mères sont très déçues quand elles découvrent la différence entre leur fantasme et la réalité. (Voir « Un heureux évènement » d’ABECASSIS Eliette).

Il faut toujours expliquer les choses aux enfants. Par exemple, lors de la venue d’un autre enfant. Il faut expliquer au premier venu que « le cœur de maman grandit avec le nombre d’enfants. » Ce n’est pas parce que la mère a d’autres enfants qu’elle n’aime plus les premiers. L’intervention d’une deuxième naissance angoisse le premier enfant car il croit qu’il n’y a plus de place pour lui dans le cœur de sa « moman ». Il faut dire à l’enfant qu’on continue à l’aimer sinon il peut s’imaginer plein de choses et s’angoisser.

Il faut accorder la même valeur à un enfant, un bébé qu’à un être humain. Il ne faut pas considérer l’enfant comme un objet ou un tube digestif. Il faut développer autour de lui ce qu’on appellera la sécurité de base.

Le respect de l’enfant passe par la parole (reconnaissance en tant que sujet) et par les gestes (ouverture au monde extérieur).

On ne cessera de le répéter mais la parole est primordiale ! Tous ces exemples nous le montrent bien. L’enfant, comme tout être humain, a besoin qu’on lui explique ce qui se passe pour qu’il puisse comprendre et progresser. Une autre chose importante qui nous rappelle les notions de l’inceste, l’enfant n’est pas à traiter comme un objet. C’est un être humain, un être humain en miniature, peut-être mais il ressent la même chose que nous. Donc deux choses à retenir ABSOLUMENT : le respect et la parole.

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