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Résumés et synthèses

6 juin 2007

MRU et MRUA

MRU

Distance à                       DX = Xt - X0

Vitesse  à                        v = DX/Dt

Vitesse instantanée à      v = DX/Dt Dt est le plus proche de 0.

Loi des positions à           Xt = X0 + v. Dt

Loi des espaces à             DX = v. Dt

MRUA

Accélération à                  a = Dv/Dt

Loi de la vitesse inst. à    vt = v0 + a. Dt
Loi des positions
à           Xt =X0 + v0. Dt + a. (Dt) ²
                                                     2


Chute des corps
L’accélération est de 9,81 m/s².

Tir vertical
L’accélération est – 9,81 m/s² jusqu’au moment où sa vitesse est nulle, à cet instant, il redescend (chute des corps) et son accélération devient 9,81 m/s².

Démonstration de la loi des positions

L’aire délimitée par la durée et la vitesse est égal à la distance parcourure dans un diagramme Vitesse/temps.

Aire d’un trapèze : (B+b)/2 . l
Dans ce cas :          (vt + v0)/2 .
D
t
Or vt= v0 + a. Dt (
loi de la vitesse instantanée).
Donc (v0+a.
Dt+v0)/2 . Dt= Dx
Effectuons :

Dx= (2v0+a. Dt)/2 . Dt
   = (2v0/2+(a.
Dt)/2). D
t
   = (v0 + (a.
Dt)/2). Dt

   = v0. Dt + (a. Dt²)/2

Or Dx= Xt+X0
Donc Xt = X0 + v0. Dt + (a. Dt²)/2

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6 juin 2007

MRU et MRUA

MRU

Distance à                       DX = Xt - X0

Vitesse  à                        v = DX/Dt

Vitesse instantanée à      v = DX/Dt Dt est le plus proche de 0.

Loi des positions à           Xt = X0 + v. Dt

Loi des espaces à             DX = v. Dt

MRUA

Accélération à                  a = Dv/Dt

Loi de la vitesse inst. à    vt = v0 + a. Dt
Loi des positions
à           Xt =X0 + v0. Dt + a. (Dt) ²
                                                     2


Chute des corps
L’accélération est de 9,81 m/s².

Tir vertical
L’accélération est – 9,81 m/s² jusqu’au moment où sa vitesse est nulle, à cet instant, il redescend (chute des corps) et son accélération devient 9,81 m/s².

Démonstration de la loi des positions

L’aire délimitée par la durée et la vitesse est égal à la distance parcourure dans un diagramme Vitesse/temps.

Aire d’un trapèze : (B+b)/2 . l
Dans ce cas :          (vt + v0)/2 .
D
t
Or vt= v0 + a. Dt (
loi de la vitesse instantanée).
Donc (v0+a.
Dt+v0)/2 . Dt= Dx
Effectuons :

Dx= (2v0+a. Dt)/2 . Dt
   = (2v0/2+(a.
Dt)/2). D
t
   = (v0 + (a.
Dt)/2). Dt

   = v0. Dt + (a. Dt²)/2

Or Dx= Xt+X0
Donc Xt = X0 + v0. Dt + (a. Dt²)/2

6 juin 2007

isotope

La notion d’isotopes

1)                 Modèle de Rutherford-Chadwickµ

Un modèle est une représentation simplifiée de la réalité pour mieux la comprendre.


Selon le modèle de Rutherford & Chadwick, tout atome est électriquement neutre, il est donc composé :

§  D’un noyau central qui comprend les nucléons :

*                        Les protons (p+) de masse relative = 1 u.m.a. et de charge = +1.

*                        Les neutrons (n0) de masse relative = 1 u.m.a. et de charge = 0

§  D’électrons qui évoluent autour du noyau (comme les planètes autour du soleil) de masse relative négligeable et de charge = -1.

Le nombre d’électrons est équivalent au nombre de protons dans un atome car cet atome doit être électriquement neutre.

2)                Calcul du nombre de particules d’un atome

Quelles sont les valeurs renseignées dans le tableau périodique qui me permettent de déterminer le nombre de p+, e-, n0 ?

Exemple :                                                                    Généralisation :

9

F

19

Z

X

A

9                     Nombre/numéro atomique                            Z

    F                                Symbole                                           X

     19            Masse atomique relative/Nombre de masse                  A


Sachant qu’A du fluor est de 19 uma et que Z du fluor vaut 9 et que ce nombre représente par définition le nombre de p+, détermine le nombre d’e- et de n0.

Nombre d’électrons = nombre de protons = Z = 9
Nombre de neutrons = A-Z = 19-9 = 10

Remarque : à l’écrit, la notation usuelle d’un élément est la notation inverse de celle du tableau périodique.

Symbole

Nom

p+

e-

Nucléons

n0

11H

Hydrogène

1

1

1

0

94Be

Béryllium

4

4

9

5

2311Na

Sodium

11

11

23

12

35,517Cl

Chlore

17

17

35,5

18,5

3)                Les isotopes

Remarque : Tous les nombres de masse du tableau périodique ne sont pas des nombres entiers.

Pourquoi ?

Ses écarts par rapport aux nombres entiers s’expliquent par le fait que chaque élément du tableau périodique existe sous la forme de deux ou plusieurs isotopes.

Définition :

Des isotopes sont des atomes d’un même élément qui renferment un nombre identique de protons et d’électrons mais un nombre différent de neutrons.

Exemple : L’élément H existe sous 3 formes d’isotopes différents.

Hydrogène

11H

21H

31H

Z

1

1

1

A

1

2

3

p+

1

1

1

e-

1

1

1

n0

0

1

2

Nom

Hydrogène

Deutérium

Tritium

Calcul de la masse atomique relative moyenne A

Pour chaque élément, la masse atomique relative moyenne A qui est reprise dans le tableau périodique correspond à la moyenne des produits des masses atomiques relatives de chacun des isotopes par leur abondance respective.

6 juin 2007

Cellue

Cours de Mr Nollet et Mattern

Cellule

Il y a plusieurs milliards de cellules dans notre corps. C'est le plus petit corps vivant de notre organisme. Une maison est constituée de milliers de briques que l'on peut comparer au corps humain composé de milliards de cellules. Comme l'organisme, elle respire; se nourrit, se reproduit et meurt. La cellule est invisible à l'oeil nu. Il faut donc un microscope pour la visualiser et l'étudier.
La taille d'une cellule est de 10¨³ mm = 1/1000 mm = 1 µm (1 micro-mètre)
Les cellules sont en moyenne un million de fois plus grandes que les atomes ou les molécules. Un être humain est environ 10 000 fois plus grand qu'une cellule.

La cellule animale 
La cellule a une structure tridimensionnelle. Il n'existe aucune cellule parfaitement identique. Cela permet d'illustrer les caractéristiques communes à un grand nombre de cellules animales et végétales.
Un type de cellule particulier se trouve dans l'intestin et ces cellules présentent des microvillosités.
Le neurone est un 3ème type de cellule, présentant des prolongements.
Une 4ème forme de cellule animale est représentée par la cellule de la rétine qui est fort allongée.

1. La membrane plasmique 
synonyme : membrane cytoplasmique
a. Structure 
enveloppe de la cellule
mince membrane qui renferme le contenu de toutes les cellules vivantes et défini la frontière entre l'intérieur et l'extérieur de celle-ci.
Elle est constituée d'une double couche de lipides (graisses) dans laquelle des protéines sont insérées.
La membrane plasmique ne forme pas une structure rigide mais souple : les molécules peuvent se déplacer librement dans le plan de la membrane.
b. Rôle 
La membrane règle les échanges entre le milieu cellulaire et le milieu extérieur : sa perméabilité sélective permet de contrôler le passage des déchets, des nutriments et des gaz de l'intérieur vers l'extérieur de la cellule ou inversement.

2. Le cytoplasme 
a. Structure 
C'est la région comprise entre le noyau et la membrane plasmique. Il renferme : le cytosol (milieu aqueux dans lequel baigne les organites), le cytosquelette, les organites (=ce sont des structures spécialisées accomplissant diverses fonctions et jouant des rôles particuliers dans la croissance, le maintien, la réparation et la régulation des cellules. Ex : la mitochondrie, le réticulum endoplasmique...)

b. Rôle 
C'est le lieu de transformations chimiques indispensable à la vie de la cellule.


3. Le noyau 
a. Structure 
Il se présente sous la forme d'une petite sphère.
Il est entouré par une enveloppe nucléaire. Cette enveloppe est semblable à la membrane plasmique. Elle est percée de pores nucléaires permettant le transport de substances entre le noyau et le cytoplasme.
Le noyau contient un ou plusieurs nucléoles et un amas diffus appelé chromatine. Il s'agit d'un réseau de filaments enchevêtrés composés principalement d'ADN (=structure renfermant les instructions, sous la forme d'un code (code génétique), pour synthétiser les protéines dont l'organisme a besoin).
b. Rôles 
Il contrôle l'activité cellulaire et est le siège de l'information génétique.
Grâce à l'ADN qu'il contient; le noyau dirige l'organisation de la vie de la cellule, entre autres la synthèse (la production) de protéines nécessaires au fonctionnement de la cellule.
Le noyau intervient dans la reproduction cellulaire (synonyme de la « mitose »). Une cellule doit se reproduire pareille à elle-même en conservant intact des millions d'informations.

4.La mitochondrie 
a. Structure
Elle est constituée d'une double membrane. La membrane externe est lisse et simple et sa structure est semblable à la membrane plasmique. Elle délimite le contour de la mitochondrie. La membrane interne forme de nombreux replis appelés crêtes mitochondriales.
L'intérieur de la mitochondrie, appelé matrice mitochondriale, est occupé par une substance homogène gélatineuse.
b. Rôle 
Les mitochondries sont le centre de la respiration cellulaire et surtout de la production d'énergie dans les cellules.

5.Le réticulum endoplasmique 
a. Structure 
c'est un labyrinthe membraneux qui est en continuité avec la membrane nucléaire et qui s'étend dans tout le cytoplasme.
Le réticulum endoplasmique existe sous 2 formes qui ont un aspect et des fonctions différentes :
1. Le réticulum endoplasmique rugueux ou granuleux dont la face externe est parsemée de granules (les ribosomes).
2. Le réticulum endoplasmique lisse dont la face externe est dépourvue de ribosomes.
b. Rôles 
C'est un réseau de transport et de stockage.
Il intervient dans la production de protéines.
Il intervient dans la production des autres membranes de la cellule.

6.Les lysosomes 
a. Structure 
Ce sont de petites vésicules (une petite sphère, poche) contenant de puissantes enzymes digestives permettant de digérer des molécules nutritives, des substances étrangères et diverses substances contenues dans la cellule.
Ils sont délimités par une membrane de structure semblable à celle de la membrane plasmique.
b. Rôle 
Ils sont considérés comme l'estomac de la cellule.

7. Les péroxysomes 
a. Structure 
Ce sont des organites contenant des enzymes particulières.
b. Rôle 
Ils servent à éliminer les radicaux libres (parties de molécules qui sont très réactives et qui abîment tout ce qui est aux alentours) produits par l'oxygène dans la cellule.

8.L'appareil de Golgi

a. Structure 
Il est constitué d'un empilement de petits sacs aplatis.
Il constitue un compartiment intermédiaire permettant d'envoyer des molécules depuis le réticulum endoplasmique jusqu'à l'extérieur de la cellule.
b. Rôles
L'appareil de Golgi reçoit les lipides et les protéines du réticulum endoplasmique et les réexpédie, après transformation et tri, vers un certain nombre de destinations internes ou externes à la cellule.

Il s'agit de l'appareil excréteur de la cellule.



9.Centrosome 
a. Structure 
Il n'existe que dans les cellules animales.
Le centrosome est une région située près du noyau.
Il est formé de 2 centrioles, apparaissant comme 2 cylindres tubulaires, orientés perpendiculairement l'un à l'autre.
b. Rôle
Le centrosome joue un rôle actif dans la multiplication cellulaire animale (mitose).

La cellule végétale


Les différence entre la cellule végétale et la cellule animale : 
Les végétaux présentent un certain nombre de différences par rapport aux cellules animales.
Leur taille est 10 fois supérieure.
Il y a la présence d'une paroi donnant une forme géométrique à la cellule.
Il y a la présence de nombreux plastes (ex : chloroplastes).
Il y a une ou plusieurs vacuoles de grandes tailles.
Il y une absence de centrosome.


1. Paroi cellulaire 
synonymes : paroi cellulosique ou paroi squelettique
a. Structure 
Cette paroi est une membrane rigide constituée essentiellement de cellulose (= molécule qu'on trouve dans tous les organismes végétaux et qui donne cet aspect rigide à la paroi.)
Elle est externe à la membrane plasmique.
Elle est percée d'orifices
b. Rôles 
Elle assure la rigidité de la cellule et maintient sa forme. C'est important car cela permet au végétal de s'élever haut.
Elle protège la cellule des accidents mécaniques. Ex : vent important, bactérie, compression (cellules de l'arbre au niveau du bas du tronc).
Elle est très peu perméable, ce qui limite fortement les échanges avec l'extérieur.



2. Vacuole(s) 

a. Structure 
Ce sont des poches remplies principalement d'eau et de sucre.
Elles remplissent parfois jusqu'à 90% du volume cellulaire.

b. Rôles 
Elles permettent le stockage de l'eau, du sucre et d'autres molécules.
Elles sont en partie responsables de la rigidité de la cellule végétale, un peu à la manière d'une chambre à air dans un pneu.

3.Les chloroplastes 

a. Structure 
Ce sont des grandes organites verts qui ont une taille de 2 à 10 µm.
Elles présentent une double membrane. La membrane interne présente de nombreux replis et délimite un espace appelé matrice. La membrane externe est lisse.
Elles contiennent des empilements réguliers de saccules issus de crêtes (=replis), formant un granum qui contient un pigment vert appelé chlorophylle ainsi que des grains d'amidon (réserve de nourriture de la cellule.)

b. Rôles 
Les chloroplastes assurent la photosynthèse (=l'utilisation de l'énergie de la lumière solaire pour assurer la fabrication de petites molécules riches en énergie et contenant du carbone). Au cours de cette opération, ils libèrent l'oxygène. Les chloroplastes génèrent à la fois les molécules nutritives (le glucose) et l'oxygène utilisé par les mitochondries pour produire de l'énergie.
L’oxygène est envoyé dans les mitochondries qui produisent de l’énergie.


Photosynthèse :

6 CO  + 6 H O
à C6H12O6 + 6 O



La photosynthèse ne se déroule qu'en présence de lumière qui est absorbée par la chlorophylle contenue dans les chloroplastes.

6 juin 2007

Aspects quantitatifs

Cours de Mr Mattern et de Mr Nollet en 4ème

Aspects quantitatifs

a)     Masse atomique relative (MA)

En pratique, la masse atomique relative d’un atome est le rapport entre la masse de cet atome et la masse de l’atome H1.

MA (atome) = masse de l’atome / masse de l’atome H1.

Exemple : MA de

                   C = 12 u.m.a.

                   N = 14 u.m.a.

                   O = 16 u.m.a.

                   Na = 23 u.m.a.

Par convention, la masse atomique relative d’un atome est le rapport entre la masse de cet atome et la masse d’un douzième de la masse de l’atome C12.

MA (atome) = masse de l’atome/ masse d’1/12 de C12.

b)    Masse moléculaire relative (MM)

MM = S MA

La masse moléculaire relative d’une molécule est égale à la somme des masses de tous les atomes qui la composent.

Exemple : MM de

                   H2O = 2.1 + 1.16 = 18 u.m.a.

                   HCl = 1.1 + 1.35,4 = 36,4 u.m.a.

                   CaCO3 = 1.40 + 3.16 + 1.12 = 100 u.m.a.

                   Na2SO4 = 2.23 + 1.32 + 4.16 = 142 u.m.a.

c)     Notion de mole et de masse molaire

1)     Introduction

Peut-on peser une molécule ?

         Non car c’est trop petit, on est dans le monde microscopique.


2)   Définition du concept de mole

Le chimiste ne peut travailler dans le monde microscopique (trop petit et trop léger). Il a donc inventé une unité facilement manipulable (monde macroscopique) : la mole, qui est un très grand nombre d’atomes ou de molécules. Ce grand nombre d’atomes ou de molécules est déterminé par N (nombre d’Avogadro) qui vaut 6,022.1023.

Donc 1 mole contient 6,022. 1023 entités.

3)   Le concept de masse molaire (M)

La masse molaire d’une molécule est égale à la masse moléculaire relative de cette molécule dans laquelle l’unité est g/mol.

d)     Relation entre le nombre de mole et la masse

n (mol) = m (g)/ M (g/mol)

Exemple:

Combien de moles a-t-on dans 250g de Na2CO3 ?

M (Na2CO3)= 2.23 + 1.12 + 3.16 = 106g/mol

n = 250g/ 106g/mol = 2,358 mol

e)     Masse volumique (r)

r = m / V

Rappel:

1 L = 1 dm3 = 1000 ml

1 mL = 1 cm3

f)     Le volume molaire d’un gaz

1 mole de gaz = 22,4 L de ce gaz. (Dans des conditions normales de température et de pression)

g)     Pourcentage massique

% (atome) = A (atome)/M (molécule)

Exemple : Calcule le pourcentage massique de Cl et de F dans ClF3
M (ClF3) = 1.35 + 3.19 = 92 g/mol
M (Cl) = 35 g/mol
à % (Cl) = 35/92 . 100 = 38%
M (F) = 57 g/mol
à % (F) = 57/92 . 100 = 62%

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6 juin 2007

Chapitre 2 : Mon origine

Cours de Mr Robberechts en 4ème

Chapitre 2 : Mon origine

Nous en avons déjà parlé du point de vue scientifique mais celui-ci est universel et abstrait. Il ne révèle rien de personnel. C’est objectif et anonyme, on a apprend rien sur nous personnellement. Nous allons développer cet aspect à présent.

Notre origine nous échappe, nous n’avons pas choisi de vivre, nous n’avons pas de souvenir de notre naissance. Tout ce que l’on sait vient de ce que l’on nous dit. Nous avons une absence totale de liberté, nous ne nous donnons pas la vie. On doit faire un retour à la rencontre de nos parents. Chacune de ces rencontres est différentes pour chacun. Nos origines nous ramènent à l’histoire de nos parents et de nos grands-parents. Cette origine nous marque profondément, premièrement d’une manière physique, nous sommes le résultat du mélange de leurs données biologiques. Ce mélange crée des enfants tous uniques. Deuxièmement, leur histoire nous touche, ce qu’ils ont vécu et ce qu’ils vivent a des répercutions sur nous. Dernièrement, nous nous comportons inconsciemment à leur image, il s’agit du caractère. Nous avons la même manière de vivre, ils nous éduquent et nous apprennent leur langage, leur culture, leur philosophie, leur religion. En vivant avec eux, nous prenons leurs habitudes et tics. Et nous recevons leur nationalité.

Nous sommes déterminés par nos parents, ils nous fixent des limites et nous offrent (ou non) des possibilités. Sans eux, nous ne serions pas ce que nous sommes. On se forme par rapport à eux.

Connaissons-nous vraiment nos parents ? Nous ne les connaissons que sous l’aspect de parents mais ils sont aussi des individus et sont la fille ou le fils de quelqu’un. Ils ont aussi été enfant. Ils sont devenus parents à notre arrivée. C’est l’arrivée de l’enfant qui leur donne le statut de parents alors qu’ils étaient fils et fille.

Il existe deux logiques. La logique scientifique et la logique symbolique. Du point de vue scientifique, biologique, les parents sont à l’origine, c’est d’eux que vient le statut de parent. Ils peuvent refuser cette logique (abandon, naissance sous X). C’est la logique de la cause. Du point de vue symbolique, la logique du sens affirme qu’il s’agit de l’arrivée de l’enfant qui donne le statut de parent. Ce statut est choisi. Il s’agit d’une reconnaissance, une deuxième naissance. On peut être parent symbolique sans l’être biologiquement et vice-versa.

Il y a une double reconnaissance. Premièrement, les parents doivent reconnaître que l’enfant ne leur appartient pas. Il a son identité, sa liberté, sa dignité. Il faut lui donner le plus de chance pour que l’enfant réussisse sa vie même si ce n’est pas ce que les parents désirent. C’est une reconnaissance symbolique, elle est difficile, surtout dans les cas où le parent n’a pas été reconnu symboliquement par ses parents. L’enfant n’est pas un objet. Cette reconnaissance impose le respect de l’interdit de l’inceste. Cet interdit est universel. L’inceste, au sens littéral, est une relation sexuelle à l’intérieur de la famille. Cet interdit oblige de sortir de l’environnement familial pour trouver un partenaire sexuel. Lors d’un inceste, l’enfant est nié, considéré comme objet. Un objet n’a pas d’histoire et ne peut pas se créer une vie. Au sens symbolique, l’interdit de l’inceste oblige les parents à reconnaître l’autonomie de leur enfant. Sinon il y a conflit. Ils doivent lui laisser le droit à la parole et ne pas le considérer comme un objet. L’enfant est chez les parents pour les quitter à un moment ou l’autre. Les parents doivent l’aider dans ce départ. Deuxièmement, les enfants doivent reconnaître leurs parents par delà les défauts, les imperfections, les erreurs et leur indignité. Sans quoi, ils n’auraient pas accès à la vie. S’il ne les reconnaît pas, l’enfant coupe la chair qui l’unit à la vie, il coupe le lien entre les générations antérieures et à venir. Il ne faut pas pour autant nier les défauts, mais reconnaître l’essentiel, nous venons de quelque part et il est important de se remettre en ordre dans son passé (parents) pour son avenir. Nous sommes le résultat d’une confiance (consciente ou inconsciente) dans la vie, il y avait un minimum de sens à la vie. Lors d’une fausse couche, le minimum de confiance n’est pas atteint et l’enfant meurt.

Il existe d’autres reconnaissances. Troisièmement, l’enfant doit être reconnu juridiquement et socialement. L’enfant est reconnu dès la conception, c’est pourquoi il est interdit de pratiquer un IVG (Interruption VOLONTAIRE de Grossesse). L’IVG peut être pratiqué sous certaines conditions pendant les 3 premiers mois en cas de détresse. La loi interdit tout meurtre. Donc il interdit l’infanticide, l’enfant conçu qui va naître est protégé par l’Etat.  A la naissance, il est obligé de déclarer l’enfant dans les 3 jours, dans la plupart des cas, c’est le père qui déclare l’enfant. A sa déclaration, il reçoit un nom et le statut de citoyen, il existe aux yeux de l’Etat. Il est aussi inscrit à l’ONE (Organisation National de l’Enfance) qui lui assure une protection. Un représentant de l’ONE va vérifier si l’enfant évolue dans un bon cadre (hygiène, santé, éducation,…). Si certaines normes ne sont pas remplies, l’enfant est retiré et envoyé dans une institution. A 6 ans, l’enfant doit être inscrit dans un établissement scolaire, car sans éducation, il n’y a pas d’avenir (voir intro du cours). La reconnaissance civile ne s’applique pas dans tous les pays. Cette reconnaissance oblige les parents à ne pas faire n’importe quoi (interdit de l’inceste) et l’enfant doit respecter les lois et a des devoirs fiscaux dès qu’il arrête ses études. Quatrièmement, il existe une reconnaissance facultative, celle religieuse. L’enfant est reconnu dès sa conception comme une créature de Dieu. Il faut être trois pour avoir un enfant, les 2 parents et Dieu. L’enfant est crée à l’image de Dieu. Dans la religion chrétienne, tout être humain est une créature de Dieu et donc une bonne chose. Il faut le protéger, voilà pourquoi la religion interdit l’IVG même en cas de détresse. La mère n’a pas le droit de décider pour son enfant, elle n’a pas le droit de vie ou de mort sur son enfant.

Beaucoup de psys constatent que les femmes ayant avorté ressentent de la culpabilité encore des années après. L’IVG n’est pas anodin, ce geste peut être compris dans certains cas de grande détresse mais cela reste un infanticide, un meurtre. L’Eglise condamne l’avortement, le geste, pas la personne. L’homme est une créature de Dieu, on lui doit protection et respect. Il y a 1 million d’enfants abandonnés, ils méritent d’exister étant des créatures de Dieu.

Il existe des rites d’entrées, chez le judaïsme, le garçon est circoncis et reçoit un nom, la fille reçoit un nom. Cette étape se déroule le huitième jour dans une synagogue ou non et entouré de la famille. La circoncision n’est pas une mutilation (elle est interdite dans la Bible) car le prépuce enlevé ne sert à rien. Il peut même être dangereux dans de mauvaises conditions d’hygiène. Les femmes ont moins de cancer de l’utérus dans les pays où la circoncision est pratiquée.

Du point de vue religieux, l’homme (Adam) est un produit brut né de la terre (Adamah), il faut leur enlever le prépuce. La femme est un produit fini, il ne faut rien lui enlever. L’organe sexuel masculin est le symbole de virilité, fécondité et puissance. Il lui arrive de ne pas savoir contrôler sa puissance, cela entraîne de la violence (25% des femmes belges sont battues). Les hommes ne sont pas parfaits, ils sont soumis à la loi. Il doit contrôler sa puissance et se fixer des limites. La circoncision humanise sa puissance. En le circoncisant, on lui dit qu’il a des limites à respecter. On la pratique aussi pour rappeler aux parents que l’enfant n’est pas leur objet et qu’il est soumis à la loi de Dieu. Rappel de l’interdit de l’inceste également. L’enfant est détaché des parents. (On ne naît pas humain, on le devient.)

Dans le christianisme, le rite d’entrée est un rite d’eau (le baptême). L’eau est symbole de la vie et de la mort. L’eau est nécessaire, il faut boire pour vivre. Mais elle peut aussi tuer (tsunami, noyade,…) Actuellement, on verse de l’eau sur le baptisé. Avant, on le plongeait dans l’eau qui signifie la mort d’un naturel. Et on le ressortait ce qui signifie la naissance de l’enfant de Dieu. Ici encore, cet acte affirme que l’enfant n’est pas la propriété des parents, il est aussi fils de Dieu. A son baptême, son parrain et sa marraine deviennent responsables de l’éducation spirituelle de l’enfant. Ils surveillent aussi que l’enfant ne manque de rien et que les parents assurent leur rôle.

6 juin 2007

Réflexions sur les conditions

Cours de Mr Robberechts en 4ème

Chapitre 4 : Réflexions sur les conditions

de possibilité de l’existence humaine.

Sur base du livre « Le bébé est une personne, la fantastique histoire du nouveau né », MARTINO Bernard, J’ai lu.

L’enfant présent dans le ventre est déjà une personne. La naissance est une étape dans une vie qui a déjà commencé. L’enfant n’est pas un végétatif comme on le pensait avant. On a découvert que le bébé percevait des choses et qu’il pouvait s’en souvenir.

Lorsqu’on vit des évènements traumatisants qu’on ne comprend pas, cela peut provoquer des blocages. C’est aussi le cas chez les prénataux. L’entourage ne comprend pas ce blocage qui remonte à la vie prénatale. Mais si on met du sens sur ce qui a traumatisé, la personne peut comprendre et avancer. La parole est très importante, il faut mettre des mots sur ce qu’on ne comprend pas. De plus l’être humain a besoin d’un sens dans sa vie. Il faut en donner un à l’enfant qui vient de naître.  Peut-on considérer le fœtus comme un être humain ? En fait du point de vue biologique, il n’y a aucune différence entre un embryon animal ou un embryon humain. Il n’y a pas dé définition biologique. Ce qui les différencie c’est le désir (conscient ou inconscient), il s’agit là d’un point de vue métaphysique. Mais attention à ce désir ! Celui-ci peut être dangereux, sans désir et sans amour, la vie ne mérite pas d’être vécue pourtant trop d’amour tue l’amour. Le désir risque d’imposer son idéal. Et lorsque l’idéal affronte le réel, il peut y avoir déception et blocage. Un exemple : en amour, quand on croit avoir trouvé le prince charmant, on risque d’être déçu quand on apprend qui il est dans la vraie vie.

Il faut mettre des limites à notre amour. Un amour parental qui n’a pas de limite est un inceste. Le désir peut tuer, prenons pour exemple cette dame qui a tué sa fille croyant se suicider.

Elle n’avait pas fait de séparation entre elle et sa fille. Les enfants tués ou battus sont dans certains cas des enfants dont les parents attendent énormément. Les parents veulent que leurs enfants leur ressemblent le plus, ils mettent plein d’espoir en eux. Pour une bonne relation d’amour, il faut de l’attachement mais aussi du détachement.

L’haptonomie est l’étude de l’affectif du toucher. Avant la naissance de l’enfant, on peut apprendre, par le toucher, à s’en détacher et à s’y attacher. Le toucher représente la tendresse et l’affectivité. En touchant une personne, on le reconnaît en tant que tel.  Le toucher est une initiation de la relation avec un être. Cette relation modifie le corps, nous ne devons pas traitons notre corps comme un objet. Nous devons habiter notre corps. Notre corps n’est pas un objet, c’est notre réalité la plus intime. Si on est présent dans notre corps, on peut quasiment empêcher la douleur. La maman doit être décontractée physiquement et psychiquement, en effet, le bébé grandit dans le ventre et se construit dans la tête. L’accouchement est un traumatisme indispensable pour la mère et l’enfant.

Les êtres humains naissent prématurés, ils sont inaptes à la vie. Ils sont des êtres inadaptés et dépendants. Ceux qui s’occupent de l’être humain doivent reconstruire l’enveloppe présente lors de la grossesse par le toucher et les paroles. Il faut parler à l’enfant dès sa naissance afin qu’il comprenne et puisse réaliser une transition vers l’autonomie. Parler à quelqu’un, c’est le considérer comme un interlocuteur, un sujet, ce n’est pas un objet. Cela un effet protecteur sur l’interlocuteur et c’est vrai dans le cas de tout être humain.

Procurer une enveloppe protectrice est nécessaire à l’enfant. L’être humain ne supporte pas l’indifférence, il a besoin de paroles et de relations affectueuses.  Dans la vidéo, l’enfant est insécurisé et veut revenir en arrière, il veut revenir dans « sa bulle ». On préfère revenir en arrière qu’aller vers l’avant. Tout comme Julien qui voulait revenir en arrière et ne pas quitter le milieu qu’il a côtoyé pendant ses derniers mois. Un milieu environnant accueillant rassurera l’enfant et le poussera à aller de l’avant.  Il nous faut un milieu protecteur pour avancer. Le respect, la confiance de l’enfant lui permet de prouver ce qu’il sait faire et donne la force à la mère de devenir mère, d’être à la hauteur de son rôle.

Il faut apprendre à l’enfant à se détacher et toujours lui expliquer la situation même si on le pense trop jeune. Lorsqu’il se trouve face à quelque chose qu’il ne connaît pas, il est perdu. Dans la vidéo, John n’a pas de relation particulière avec les nurses qui l’entourent. Pourtant il a besoin de relation de qualité et non de quantité, ce qu’on lui donne. Les comportements de John sont très signifiants, ils sont plein de messages. Nous envoyons de multiples messages en permanence mais il y a rarement quelqu’un pour les percevoir et encore moins pour les comprendre.

L’interaction fantasmatique est l’influence qu’a la représentation imaginaire sur la relation entre deux personnes (voir plus haut).

Le bébé a besoin de contact humain. Pas seulement de nourriture, ce n’est pas un tube digestif. Il faut lui donner de la nourriture affective en plus de la nourriture nutritive. Dans les images que nous avons vu, il y avait un obstacle entre la mère et l’enfant : l’image qu’elle s’en faisait. Cette mère voulait une fille et le bébé étant un garçon s’est exclu lui-même.

L’accouchement a été très difficile. Les inquiétudes de la mère sont perçues par l’enfant qui veut essayer d’aider sa mère mais pas toujours par les bons moyens. Les obstacles ont été supprimés par la parole. Encore une fois, on constate que la parole est primordiale !

A la venue d’un enfant, on imagine toujours comment et ce qu’il sera. Dans le cas de la vidéo, la mère voulait une fille mais elle a un garçon. Elle a du réaliser le deuil de son fantasme pour que son garçon qui ne se sentait pas accepté et qui gardent les yeux fermés finissent par ouvrir les yeux. Lorsque la mère a fait le deuil de son enfant imaginaire, l’enfant réel se sent accepté. Si le deuil n’est pas fait, cela peut entraîner des blocages du côté des deux personnes en relation.

L’adoption de l’enfant par ses parents est très importante. L’enfant doit être reconnu pour ce qu’il est et par ce qu’on voudrait qu’il soit. Certaines mères sont très déçues quand elles découvrent la différence entre leur fantasme et la réalité. (Voir « Un heureux évènement » d’ABECASSIS Eliette).

Il faut toujours expliquer les choses aux enfants. Par exemple, lors de la venue d’un autre enfant. Il faut expliquer au premier venu que « le cœur de maman grandit avec le nombre d’enfants. » Ce n’est pas parce que la mère a d’autres enfants qu’elle n’aime plus les premiers. L’intervention d’une deuxième naissance angoisse le premier enfant car il croit qu’il n’y a plus de place pour lui dans le cœur de sa « moman ». Il faut dire à l’enfant qu’on continue à l’aimer sinon il peut s’imaginer plein de choses et s’angoisser.

Il faut accorder la même valeur à un enfant, un bébé qu’à un être humain. Il ne faut pas considérer l’enfant comme un objet ou un tube digestif. Il faut développer autour de lui ce qu’on appellera la sécurité de base.

Le respect de l’enfant passe par la parole (reconnaissance en tant que sujet) et par les gestes (ouverture au monde extérieur).

On ne cessera de le répéter mais la parole est primordiale ! Tous ces exemples nous le montrent bien. L’enfant, comme tout être humain, a besoin qu’on lui explique ce qui se passe pour qu’il puisse comprendre et progresser. Une autre chose importante qui nous rappelle les notions de l’inceste, l’enfant n’est pas à traiter comme un objet. C’est un être humain, un être humain en miniature, peut-être mais il ressent la même chose que nous. Donc deux choses à retenir ABSOLUMENT : le respect et la parole.

6 juin 2007

Commentaire sur la cinquième parole

Cours de quatrième de Mr Robberechts

Chapitre 3 : commentaire sur la cinquième parole.

Préalables

Il y a un problème du point de vue de la traduction de la Bible. Celle-ci est écrite en hébreu, une langue sémitique. L’hébreu n’a pas de voyelles avant le Xème siècle. Cette langue est polysémique, un mot a plusieurs sens ce qui a entraîné de mauvaises traductions. Pour la traduction, on a gardé un seul sens alors que la Bible est un texte révélé, c’est-à-dire qu’il est infiniment ouvert à diverses possibilités. Pour les juifs (hébreux), chaque verset a 70 sens différents alors que nous ne connaissons qu’une seule version de chaque verset. Les multiples interprétations de la Bible font sa richesse. Quand Moïse a lu les paroles, les 600 000 hébreux présents ont perçu le texte personnellement. Il existe autant d’interprétations que de personnes qui lisent les textes révélés. Lire la Bible en hébreu est une alliance avec Dieu. Dieu a écrit les consonnes, la base. L’homme est libre et responsable de son interprétation. Dans les langues indo-européennes (telle que le français), nous sommes soumis à la traduction. L’hébreu est la langue de la tolérance. Le risque des chrétiens traducteurs est l’intolérance, il rejette les autres sens d’un mot pour n’en garder qu’un.

En Egypte, les Hébreux étaient persécutés. Le pharaon a même tenté de les exterminer en tuant tous les nouveaux nés males. Il ne resterait alors que les filles qui seraient obligés d’épouser les égyptiens ce qui entraînerait la disparition des Hébreux (génocide). Dieu, à travers Moïse, décide d’agir pour les libérer. Il envoie des plaies sur l’Egypte (invasion de grenouilles,…). Comme ceux-ci n’ont pas l’effet escompté, l4egypte est tué par un fléau qui tue tous les premiers nés (y compris celui du Pharaon). Dieu est du côté des esclaves et les libèrent. Les hébreux ont eu une libération physique, il leur faut une libération psychique, de nouvelles valeurs que les 10 paroles leur apportent. Les 10 paroles (décalogue) sont une deuxième libération et en aucun cas des contraintes.. Lorsqu’il n’y a pas de libération psychique, les persécutés deviennent les persécuteurs car ils font vivre aux autres ce qu’ils ont vécu.

La traduction « 10 Commandements » montre Dieu comme un commandant, ce qui n’est pas le cas. Dieu est libérateur. Il  n’y a pas de « Vous » à la forme polie en hébreu, symbole de l’égalité. Le texte des 10 paroles est une relation, une Alliance entre Dieu et les hommes. Tous deux ont des droits et des devoirs, c’est une certaine égalité. Cela brise l’image d’idole de Dieu.

D’après l’extrait de la Genèse 18 :

Abraham (-1750) est le premier monothéiste, il a réalisé une Alliance avec Dieu. Il est le Patriarche et le Père de la foi. Cette Alliance est basés sur la justice et le droit.

Sodome est une ville où les valeurs sont inversées. L’injustice y est pratiquée chaque jour, les injustes sont récompensés et les justes punis.

Lorsqu’un étranger vient à Sodome, les habitants lui donne de l’or. Mais cet or n’a aucune valeur dans leur village. L’étranger est alors contraint à se laisser mourir de faim car il n’a rien pour s’acheter de la nourriture ou à fuir le village. Lors de la venue d’un de ces étrangers, une femme lui a donnée une pièce d’argent. Il l’a utilisé pour se nourrir et on lui a demandé d’où elle venait, il désigna la femme qui fut condamnée à être piquée par des frelons recouverte de miel. En mourrant, elle laisse s’échapper un cri que seul Dieu entend. Car ce dernier entend toujours le cri des innocents. Ce cri racontait les horreurs qui se déroulent à Sodome, Dieu décide de vérifier si ses dires sont vrais. Après vérification, Dieu décide de détruire Sodome. C’est à cet instant qu’Abraham intervient. Il s’oppose à la condamnation de Dieu des justes à cause des injustes. Dieu répond que s’il trouve 50 justes à Sodome, il ne détruira pas la ville. Abraham peut remettre les décisions de Dieu en questions grâce à l’Alliance. Dieu accepte cette critique. L’homme est un partenaire, il peut parler avec Dieu qui écoute la parole de l’homme et en prend conscience. Contrairement aux autres religions où les dieux sont oppressants. Après quelques revendications, Abraham obtient que si 10 justes (nombres de personnes nécessaires pour reconstruire une société qui a vécu dans le mal) habitent à Sodome, cette dernière soit sauvée. Il défend les justes et par la même occasion, les injustes. Il est l’avocat des hommes, le défenseur des droits de l’homme face à Dieu. Après constatation, la ville ne compte que 4 justes et seulement trois sont sauvés car un des quatre suit les injustes.

Il y a un juste sur Terre (Jésus), grâce à lui, Dieu ne condamne pas la Terre. Dieu n’intervient pas face aux pécheurs car il pourrait condamner des justes. Les pécheurs vivent grâce aux quelques justes.

Traduction correcte de la cinquième parole :

Tu respecteras ton père et ta mère afin que tes jours se prolongent sur la Terre que Dieu te donne.

Traduction incorrecte faite par les chrétiens :

Tes pères et mère tu honoreras tes supérieurs pareillement. (Pas de croyants qui la contestent).

Si Moïse avait respecté la deuxième traduction, il n’aurait pu libérer les Hébreux. Cette obéissance aux supérieurs a entraîné la mort de jeunes soldats durant les guerres.

[...] A compléter si je me souviens bien...

11 septembre 2006

Développement économique

Cours d’histoire 2005-2006               Essor de l’Occident (début XIè – fin XIIIè)

Mr Martin (2h/sem.)

Chapitre 4 : Développement économique

             I.      Croissance démographique et défrichement

1.   Croissance démographique

*      Causes : Il y a moins d’épidémies qu’avant. Le nombre de victimes durant les batailles a fortement diminué et le climat s’est adoucit ce qui a entraîné de meilleures récoltes.

*      Déroulement : On compte, en moyenne, un enfant supplémentaire par couple ce qui fait doubler au minimum la population en Europe. Attention ! L’espérance de vie est toujours très faible : 35 ans.

*      Conséquences : Il y a plus d’hommes, donc plus de main d’œuvre mais aussi plus de bouches à nourrir. Ce qui va entraîner le défrichage de certaines terres pour les rendre cultivables ainsi que le développement d’un outillage plus adapté, pour un meilleur travail, qui récolte plus.

2.  Défrichement

*      Il entraîne la création de nouveau village. Cette création est soit spontanée (plusieurs personnes se réunissent pour créer un village) soit par invitation d’un Seigneur (ce dernier offre une terre pour que les villageois s’y installent).

*      Ou l’agrandissement d’un village existant.

          II.      Renouveau des campagnes

1.   Charrue

*      Son ancêtre est l’araire qui était en bois et bien trop fragile.

*      Au XIIème siècle, La charrue est inventée, elle est faite en fer et a des roues, ce qui est un grand avantage. Par contre, le prix du cheval est assez élevé.

*      Elle subit des perfectionnements, on ajoute un collier d’épaule pour le cheval ce qui les rend plus rapides et donc augmente le rendement. On préfère les chevaux aux bœufs car ils travaillent plus vite et mieux. Par après, on invente le versoir pivotant, celui-ci permet de ne plus faire de voyage à vide. On peut à présent labourer autant à l’aller qu’au retour.

2.  Moulin

*      A eau, tous les villages en possèdent un. On le retrouve dans tout l’Occident dans la fin du XIème siècle.

*      A vent, celui-ci arrive en Occident à la fin du XIIème siècle. Il connaît un inconvénient, il ne fonctionne pas sans vent. On les retrouve près de la mer. Les premiers se trouvaient près de la Manche.

*      On l’utilise pour la fabrication de la farine (moudre le grain), l’huile d’olive et pour la métallurgie.

3.  Choix/Rythme des cultures

*      Rotation des cultures : ils changent de cultures chaque année.

*      Assolement triennal : il s’agit d’un système qui s’étale sur trois ans, les deux premières années, on cultivent 2 cultures différentes. Et la troisième année, le terrain est laissé en jachère.


      III.      Epanouissement de la vie urbaine

1.   Naissance d’une ville

*      Où ? :

§     Proximité d’un cours d’eau navigable

§     Route commerciale

§     Près d’un château, d’une abbaye fortifié (sécurité)

§     Confluent d’un cours d’eau navigable

§     Intersection routes ou de cours d’eau

C’est un intérêt commercial et économique, en effet les premiers habitants du village sont des marchands, des artisans. Plus le commerce est important, plus il y a des voyageurs, plus le village s’agrandit et plus il y a de commerçants.

*      Quand ? A la fin du XIème siècle, on connaît une augmentation démographique et un développement économique dans l’Occident.

2.  Visage des villes

§     Présence d’une enceinte, de remparts ou de murailles (sécurité)

§     Les anciens quartiers sont des ruelles enchevêtrées

§     Les nouveaux quartiers, on y retrouve le début de l’urbanisme, un plan damier

§     Les rues sont étroites et les maisons en encorbellement, il y a donc peu de lumière. Les maisons sont en bois, il n’y a ni trottoir, ni égout, ni permis de construire. Ce qui entraîne l’insalubrité et les grands risques d’incendie. L’insalubrité favorise les épidémies.

§     On retrouve des bâtiments spécifiques tels que les halles (marché couvert), le beffroi (qui représente l’indépendance politique par rapport au Seigneur) et les églises et cathédrales (villes épiscopales).

*      Elles comptent 5 à 10 mille habitants.

*      Progrès intellectuels :

§     Les écoles apparaissent autour des abbayes, on y étudie le droit, la médecine, la théologie et les lettres.

§     Les universités apparaissent au XII-XIIIème siècle.

§     On y développe le SCOLASTIQUE, cette méthode recommande le débat, c’est une ouverture d’esprit. On essaye de créer un esprit critique.

11 septembre 2006

L'Eglise médiévale

Cours d’histoire 2005-2006               Essor de l’Occident (début XIè – fin XIIIè)

Mr Martin (2h/sem.)

Chapitre 3 : L’Eglise médiévale

Introduction : l’Eglise au centre de la vie des hommes.

L’Eglise est au centre :

1)    Elle fixe des obligations religieuses qui ont toujours court (messe le dimanche, confession)

2)   Chaque étape de la vie est marquée par la religion : baptême, communion, confirmation, mariage, extrême-onction et enterrement.

3)   Assistance aux pauvres et aux malades contrôlée à l’Eglise. Il n’y a pas d’hôpitaux ni de chômage à l’époque.

4)   Enseignement pris en charge par l’Eglise

5)   Elle limite la violence (trêve de Dieu)

       I.      Eglise et société

a.       Clergé régulier

A.    Situation initiale : Depuis le VIè, les moines d’Occident suivent la règle de Saint-Benoît, ce sont les bénédictins qui représentent la majeur partie des moines. Saint-Benoît crée des règles pour que tous les moines d’Occident vivent de la même façon.

*  Ils doivent vivre en autarcie dans un endroit isolé (campagne).

*  Vivre dans la pauvreté, ils ne possèdent rien sauf ce que leur abbé leur donne.

*  Obéissance envers les abbés

*  Respecter un équilibre entre le travail manuel et le travail spirituel (lecture, prière, copie)

*  Vivre dans la simplicité

B.    Plan des monastères :

*  Répartition entre la partie laïque et ecclésiastique

*  Présence d’une église ou d’une chapelle accessible aux laïques

*  Présence d’un cloître de forme carrée ou rectangulaire, lieu de méditation réservé aux moines, centre de l’abbaye.

*  Tout ce qui est nécessaire pour vivre en communauté (dortoir, réfectoire,…)

C.    Crise de l’Eglise et réformes monastiques

1)   Crises : (RF 27/22 et 48/30)

* Au IX-Xè, L’Eglise dépend du pouvoir temporel. C’est le roi qui nomme les évêques.

* Au XIè, Saint-Bernard critique la trop grande richesse des de l’Eglise et le fait qu’elle devienne une puissance temporel (influence sur les rois, les prince-évêques, leur Seigneurie)

* Au XII-XIII, on remarque un manque de formation chez les moines, ils parlent trop rarement le latin.

2)   Réformes :

* Face à la première crise, l’ordre de Cluny, les clunisiens, se crée en 909-910. Ils revendiquent la liberté. Ils suivent les règles de Saint-Benoît à quelques exceptions, ils veulent leur indépendance par rapport aux laïcs, ils mettent en avant le travail spirituel (prière, copie) et vivent du travail des paysans dans leur Seigneurie. Ils accumulent des richesses grâce ou à cause de leur succès et du travail des paysans.

* Les cisterciens (ordre de Cîteaux 1098) s’opposent à la deuxième crise et aux clunisiens. Ils veulent retourner aux origines du monachisme. On les nomme moines blancs car leur robe n’est pas teinte. Ils suivent les règles de Saint-Benoît mais insiste sur la simplicité et la pauvreté. Ils vivent en totale autarcie, ils sont très isolés. Ils vont sur des terrains où les terres sont difficilement cultivables. Ils prennent soin de garder l’équilibre entre le travail spirituel et manuel, ils ne font pas appel à des paysans.

* Face à la dernière crise, 2 ordres sont crées, on les ressembles sous le nom d’ordres mendiants (début XIIè). Ils respectent les règles de Saint-Augustin, vivent dans les villes, travail pour de l’argent et pratiquent l’aumône. Le premier ordre est celui des franciscains fondé par Saint-François d’Assise. C’est l’ordre des mineurs. Ils vivent dans une pauvreté extrême et prennent soin des pauvres et des malades. Le deuxième est fondé par Saint-Dominique. Ce sont les dominicains, frères prêcheurs, ils annoncent la bonne nouvelle, ils sont formés et luttent contre les hérétiques (doctrines condamnées par l’Eglise.)

b.      Clergé séculier

A.    Querelles des Investitures (1075-1122) : une investiture est une remise de fonction symbolisée par un objet. Elles opposent Grégoire VIII et Henri IV (Germanique). Ils veulent tous deux nommer les évêques et savoir qui a le pouvoir le plus important. Un Concordat est établi entre Calista et Henri V, le Concordat de Worms signé en 1122 stipule que les évêques seront élu par le Pape et qu’après 6 mois, un nouvel évêque pourra recevoir du roi une fonction temporel.

B.    Schisme et hérésies :

1)   Grand schisme d’Orient (1054)

Ø   L’Eglise chrétienne est divisée en 2 civilisations, la civilisation romaine, dans l’Occident, dirigé par le Pape et la civilisation byzantine, dans l’Orient, dirigé par un patriarche. Ces 2 cultures ne s’entendent pas. L’orientale est sage, polyglotte, cultivée et reproche à l’occidentale d’être barbare.

Ø   Le patriarche est inférieur au Pape et accepte le mariage des prêtres. Les 2 civilisations sont en concurrence.

Ø   L’Eglise va se déchirer en 2, du côté occidentale les catholiques (universel) dirigés par la Pape de Rome et de du côté orientale les orthodoxes (bonne doctrine) dirigé par la patriarche de Byzance.

2)   Hérésies : Cathares

Ø   Les Cathares viennent d’Orient et s’implantent en Italie et dans le Sud de La France

Ø   Ils pratiquent le manichéisme, stricte séparation entre le bien et le mal et trouve que la création est mal. Ils ont une vie d’ascète, sans plaisir. L’homme est mal, l’Eglise est du côté du mal. Il faut avoir une vie sans plaisir pour atteindre le bien.

Ø   Ils sont attaqués par les dominicains qui provoquent une répression féroce et sanglante (croisade des Albigeois). Les Cathares construisent des châteaux pour leur protection.

    II.      Eglise et Islam

1)    Reconquista : reconquête de la péninsule ibérique qui appartenait aux Maures par les chrétiens.

Ø   X-XIè : Le Califat de Cordoue règne sur toute la péninsule sauf la frange nord.

Ø   En 1085, les chrétiens prennent Tolède qui est une puissance économique

Ø   XIIIè : La péninsule appartient aux chrétiens sauf le royaume de Grenade. Les chrétiens détiennent 2 villes importantes : Séville et Cordoue

Ø   1492 : Les chrétiens s’emparent de Grenade, toute la péninsule appartient aux chrétiens.

2)   Croisade

A.    Cause

Jérusalem est une ville sainte pour les trois religions, Jésus y est mort pour les chrétiens, on y retrouve le temple Salomon et c’est la capitale juive et pour les musulmans, Mahomet a rejoint le ciel à partir de cet endroit. Jérusalem est pris par les Turcs musulmans en 1078. Cela devient donc dangereux pour les chrétiens d’y effectuer un pèlerinage.

B.    Déclenchement

La Pape Urbain II va prêcher pour que les chrétiens d’Occident aillent libérer Jérusalem. Il promet le pardon aux pêcheurs à ceux qui vont se battre. La plupart des combattants sont motivés par l’argent (pillage) et la soif de gloire, d’autres sont motivés par l’aventure.

C.    Chronologie

§   1ère croisade (1095-1099) : prise de Jérusalem par les chrétiens avec Godefroid de Bouillon

§   2ème croisade (1147-1149) : les Turcs sont menaçant, la croisade vise à les éloigner.

§   1187 : prise de Jérusalem par les musulmans et Saladin.

§   3ème croisade (1189-1192) : coalition européenne : la France (Philippe Auguste), l’Angleterre (Richard cœur de Lion) et la Germanie (Barberousse) s’allient mais cela se termine en échec.

§   4ème à 8ème croisades sont toutes des échecs, la dernière s’achève en 1270.

III.      Le temps des cathédrales

1)                  Plan/symbole d’une église (RF 34/25)

*        Narthex : pas toujours présent, c’est l’entrée de l’église, passage du monde profane au monde sacré. Présence d’un portail, de tours.

*        Nef : partie principale, entre l’entrée et le transept, parfois présence de bas-côtés séparés par des piliers (la travée est l’espace compris entre 2 piliers)

*        Transept : partie horizontale de l’église, au centre, on trouve la croisée du transept, un espace de 4 côtés (4 évangélistes)

*        Abside coupole comprenant le chœur, seul le clergé y a accès, on y trouve l’autel. Un déambulatoire est parfois présent ainsi que des petites chapelles où sont exposées les reliques. Sinon les reliques sont placées dans le chœur.

*        Crypte : en dessous du chœur

L’église est un

§   lieu de culte, prière, messe,…

§   lieu d’accueil des fidèles

§   lieu où l’on garde les reliques

2)                 Art Roman (XI-XII) et art gothique (XII-XV)

Roman

Gothique

Hauteur

Plus bas (max : 20-25m)

Plus haut (max : 45m)

Fenêtres

Plus petites et peu nombreuses, très simple, absence de vitrail

Grandes et nombreuses, très travaillées, vitrail présent

Lumière

Sombre

Lumineux

Voûtes - Arcs

Voûtes en berceau, plein cintre

Arc brisé, voûtes sur croisée d’ogives

Aspect général

Simple, trapu

Élancé, décoré

Pourquoi ce changement de style ?

A l’époque, l’art est rattaché à la religion. Une nouvelle pensée religieuse se développe au XIIème siècle : la lumière est le symbole de la présence, de la puissance de Dieu, il faut donc agrandir les églises et les rendre plus lumineuses.

Comment élever les édifices gothiques ?

Premièrement, on passe de l’arc en plein cintre à l’arc brisé, aux voûtes sur croisée d’ogives. Pour supporter la pression, les murs devaient être épais et les fenêtres petites et peu nombreuses car elles sont trop fragiles pour la structure. Avec l’arc brisé, le poids se répartit sur les côtés, les piliers.

Deuxièmement, on ajoute des arcs boutant et des contreforts qui permettent de stabiliser l’église et la renforcer en repoussant la pression du poids.

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Résumés et synthèses
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